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Les avantages et inconvénients du statut d’auto-entrepreneur (micro-entreprise)

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Le statut d’auto-entrepreneur ou de micro-entreprise, a de nombreux avantages et certains inconvénients. On peut même dire que ce statut à les défauts de ses qualités.

Un régime ouvert au plus grand nombre, et à de nombreuses activités

Toute personne peut devenir micro-entrepreneur (auto-entrepreneur). Ce régime peut s’adresser ainsi aux hommes, femmes, étudiants, salariés, demandeurs d’emploi, fonctionnaires ou retraités. Il existe certaines conditions spécifiques à respecter. Par exemple un fonctionnaire devra dans certain cas demander une autorisation.

Le régime de la micro-entreprise (auto-entreprise) est ouvert à une large palette d’activités indépendantes. Les limitations existantes  sont relatives aux activités réglementées, activités agricoles, et dépendant des droits d’auteurs.

Ce régime permet d’exercer son activité à titre principal ou à titre complémentaire.

Limitation de seuil de chiffre d’affaires

Avant le 1 janvier 2020, le statut était réservé aux petites entreprises, depuis la revalorisation des seuils a permis  d’intégrer des activités plus importantes.

Pour information, les seuils de chiffre d’affaires HT annuel sont de :

  • 176 200 Euros maximum pour les activités de ventes de marchandises et de fournitures de logement.
  • 72 600 Euros maximum pour les activités de prestations de services.

Le chiffre d’affaires reste limité.

Des règles de fonctionnement allégées

 Toutes les démarches d’inscription, et de déclaration peuvent se faire en ligne. En effet la gestion fiscale et sociale est facilitée au maximum pour que le micro-entrepreneur se concentre sur son activité.

Les obligations comptables sont limitées à la tenue d’un livre des recettes et d’un registre des achats. Pas besoin de réaliser de bilan comptable, ni de faire appel à un expert-comptable.

Le micro-entrepreneur bénéficie d’un abattement forfaitaire sur son chiffre d’affaires, variable en fonction de son activité pour le calcul de ses cotisations. Par conséquent, il ne peut pas bénéficier de la déduction des charges et des investissements pour le calcul du bénéfice imposable.

Il faut cependant savoir, que pour un  micro-entrepreneur, l’obtention de prêt en l’absence de bilan et de bulletin de salaire est plus difficile que pour un salarié.

Pas de chiffre d’affaires, pas de cotisations sociales

D’un point de vue des charges sociales, le régime dit du “micro-social simplifié” auquel est soumis le micro-entrepreneur (auto-entrepreneur) est simple d’application.

Le principe est de cotiser seulement sur le chiffre d’affaires qui est encaissé et déclaré.  Donc en l’absence de chiffre d’affaires, il n’y a donc rien à payer.

Par contre il convient de réaliser une déclaration périodique de chiffre d’affaires, même en cas de chiffre d’affaires nul.

Au niveau de la sécurité sociale, le régime social est celui des indépendants. Et un chiffre d’affaires minimum doit être déclaré pour valider les quatre trimestres de retraite annuelle.

Possibilité d’opter pour le versement libératoire

Le régime de la micro-entreprise permet sous certaines conditions de revenus d’opter pour le versement libératoire de l’impôt sur la base d’un taux fixe en fonction du type d’activité. A défaut le micro-entrepreneur relève du PAS (Prélèvement A la Source).

Exonération de TVA

Le micro-entrepreneur bénéficie du système dit de la franchise en base de TVA. Il ne facture donc pas la TVA à ses clients. Il n’a donc pas de déclaration de TVA à établir. Par contre en étant sous le régime de franchise, la TVA sur les achats et les investissements n’est pas récupérable.

Attention les seuils pour bénéficier de cette franchise ne sont pas les mêmes que les seuils pour bénéficier du régime micro-entreprise.

L’application du régime de la franchise en base de TVA pour une micro-entreprise est possible lorsque le chiffre d’affaires ne dépasse pas les seuils suivants :

  • 85 800 euros pour les activités de ventes de marchandises et de fournitures de logement,
  • 34 400 euros pour les activités de prestations de services.

Un problème d’image

Pour les relations avec les autres professionnels le statut de micro-entrepreneur n’a pas la même image qu’une SARL ou une SAS.

 

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